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LE JARDIN POTATER. UN PETIT MONDE

S’appuyant sur les images anciennes de ses collections, saint Fiacre, patron des jardiniers, les images de l’enfance Les petits jardiniers, des gravures, des peintures fin 19e siècle d’Adan ou de Saintin mais aussi des œuvres de Robert Doisneau, Joan Fontcuberta, ou Sébastien Gouju, l’exposition proposera un regard sur le jardin.

Espace d’apprentissage, de métissage, d’innovation, école de persévérance et de patience, il est aussi un lieu où se retrouvent amis ou ennemis, victoire et désillusion, tradition et expérimentation… un petit monde.

Oser la biodiversité.
Le patrimoine agricole du futur ?
 
Pomme croque, cardon de Vaux-en-Velin, brebis grivette, chèvre de Savoie… La biodiversité domestique est l’ensemble des races animales et des variétés végétales que les hommes ont sélectionnées pour leurs qualités ornementales, alimentaires ou agricoles, avec lesquelles ils ont voyagé et qu’ils ont adaptées à des sols, des reliefs et des climats très variés.
 
Les ressources génétiques se sont considérablement réduites dans les exploitations agricoles au cours du 20e siècle : selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), les trois quarts des variétés végétales cultivées dans le monde et de nombreuses races ont disparu au cours des deux derniers siècles. L’érosion de la biodiversité domestique est aussi celle des connaissances et des savoir-faire liés à la sélection des variétés et des races. Or, la biodiversité permet à l’agriculture d’être moins vulnérable et de s’adapter aux changements climatiques. Son maintien constitue donc un enjeu pour l’alimentation humaine de demain.
 
Comment faire pour enrayer le déclin de la biodiversité domestique ? En France et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, plusieurs acteurs se sont engagés dans la conservation et la valorisation de ce riche patrimoine. Cette exposition est le résultat de deux ans de recherches menées en partenariat entre le musée départemental du Revermont, l’association Divagri, le Laboratoire d’études rurales de l’Université Lyon 2, avec la collaboration des membres du conseil scientifique constitué pour ce projet.
 
Découvrez les races et variétés régionales choisies pour l’arche de Noé symbolique Auvergne- Rhône-Alpes ainsi que les motivations et préoccupations des différents protagonistes de leur sauvegarde.
 

Jardins ouverts : toutes les cultures poussent au jardin !

Concerts, performances, animations... À travers des rendez-vous variés, la Région invite à (re)découvrir de façon originale, ces 30 septembre et 1er octobre, ce trésor naturel et culturel que sont les jardins d’Île-de-France. Pour la 1re édition de « Jardins ouverts », le thème du potager a été retenu

Cette année pour sa 19e édition,
le Festival de la Tomate et des Saveurs du Château de La Bourdaisière
se déroulera les 9 et 10 septembre 2017
autour du thème Tomates, Innovation, Transformation.

L’AOP Tomates (et Concombres) de France, partenaire de l’événement, fera (re)découvrir aux visiteurs les goûts de la tomate grâce à des démonstrations culinaires. 

5 règles d’or pour la conservation et la dégustation des tomates

1/ Conserver les tomates à l’air libre dans une corbeille à fruits,

2/ Ne jamais les mettre au réfrigérateur car le froid dégrade leur qualité gustative,

3/ Eviter de placer les tomates près d’une fenêtre car la différence de température les fait ramollir,

4/ les laver juste avant de les déguster,

5/ Ne retirer le pédoncule qu’après les avoir nettoyées. 

Lieux de partage par essence, partage de savoirs et de savoir-faire, de graines ou de plantes, les jardins sont tout aussi recherchés comme lieux de rencontres et d'échanges, de bien-être, de convivialité et de détente pour tous les publics. 

Le « partage au jardin » est une longue histoire qui a inspiré de nouvelles formes de solidarité. Celles-ci influencent aujourd’hui les nouveaux modèles d’une économie de plus en plus partagée (pour se déplacer, travailler, se loger etc… ).

Dès la fin du 19^ème siècle en effet, des terrains à jardiner étaient mis à disposition des ouvriers et des familles pour les aider à se nourrir et prendre l’air. Ces jardins collectifs ont par la suite inspirés les « jardins partagés » de nos villes modernes. Le troc, l’échange et le don, ainsi que le prêt de matériels entre les habitants y sont largement pratiqués.

Au début du XXIe siècle de nouvelles expériences de partage voient le jour au jardin. Comme celle des «Incroyables comestibles » qui met en avant une démarche participative citoyenne et solidaire visant l’auto-suffisance alimentaire des territoires et une alimentation saine pour tous.

Le « partage au jardin » renvoie aujourd’hui à bien d’autres concepts moins explorés encore, comme par exemple les jardins d’entreprises destinés à favoriser la cohésion entre salariés tout en les détendant ou encore les jardins thérapeutiques, pour apaiser les maux de certains patients (Lien sur l’interview du Pr Calender).

Les 2, 3 et 4 juin prochain, les Rendez-vous aux jardins 2017 vous proposent mille et une façons de vivre pleinement ce thème du partage.